Alice HERBEMONT
Marie Aude BALLAND
Une collaboration au service de nos clients
Nos domaines d'intervention
Cession
de fonds de commerce ou de droit au bail
Notre expertise au service des vendeurs et des acquéreurs
Conseil
Négociation
Rédaction d’actes
Gestion des relations avec le bailleur
Accomplissement des formalités
Cession de droit au bail commercial ou Cession de fonds de commerce ?
Dans quel cas vous trouvez vous ?
Le fonds de commerce regroupe l’ensemble des éléments affectés par un commerçant à l’exploitation de son activité. De manière non limitative, le fonds de commerce regroupe : le droit au bail, le matériel, les marchandises, l’enseigne, le nom commercial, la clientèle, les éventuels brevets d’invention, marque(s), etc.
La cession du fonds de commerce opère un transfert de propriété, à l’acquéreur, de tous les éléments qui le composent, Autrement dit, en cas de cession de fonds de commerce, le vendeur cède à l’acquéreur l’intégralité de son activité et des éléments qui y sont affectés parmi lesquels se trouve notamment le droit au bail des locaux dans lequel l’activité est exploitée.
Le droit au bail correspond au droit que détient un commerçant d'occuper les locaux dans lesquels il exploite son activité et de bénéficier du droit au renouvellement du contrat de bail qui y est associé.
En cas de cession de droit au bail, le vendeur cède uniquement son contrat de bail à un acquéreur qui deviendra à son tour locataire. Il ne lui cède en revanche aucun des autres éléments composant son fonds de commerce.
Bien qu’en pratique la cession de fonds de commerce et la cession de droit au bail permettent toutes deux au vendeur de transférer le droit d’occupation d’un local commercial, elles recouvrent des réalités juridiques distinctes et sont donc légalement soumises à des règles différentes, plus ou moins complexes et contraignantes (séquestre du prix de cession, autorisation du bailleur, ).
Notre travail consiste donc à déterminer si nos clients procèdent à une cession de droit au bail ou à une cession de fonds de commerce, en tenant compte à la fois de la volonté des parties, de la réalité des éléments sur lesquels porte la cession et de la nature de l’activité du vendeur et de l’acquéreur.
Opérer cette distinction est fondamentale. User de la mauvaise qualification - bien cela puisse se révéler tentant dans la mesure où, à titre d’exemple les cessions de droit au bail n’impliquent pas de séquestrer le prix de cession pendant de longs mois - peut entrainer l’application de sanctions par l’administration.